En Algérie, des réunions de militants anti-gaz de schiste ont eu lieu ce samedi 14 octobre dans différentes villes du pays. L’exploration de ce gaz non conventionnel était suspendue depuis d’importantes manifestations en 2015. Mais début octobre, le Premier ministre a demandé à la Sonatrach, la compagnie étatique algérienne d’hydrocarbures, de relancer l’exploration.
L’Etat n’a plus d’argent et le gaz de schiste garantirait l’avenir énergétique du pays, fait valoir le gouvernement algérien.
Mais pour Hocine Bensaâd, expert en gestion des catastrophes naturelles, cette décision est incompréhensible. « Ce n’est pas opportun. Nous n’avons ni les moyens ni les capacités pour pouvoir exploiter le gaz de schiste, sachant que nous n’avons pas encore exploité entièrement les ressources en gaz naturel disponibles sur le territoire algérien », remarque-t-il.
Les autorités répètent inlassablement que face à la crise, l’Algérie a besoin d’exploiter toutes les ressources énergétiques pour redresser son économie.
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