En 2017, 29,3% des jeunes Marocains âgés de 15 à 24 ans ne travaillent pas, ne suivent pas de cursus scolaire et ne bénéficient d’aucune formation, selon une enquête nationale menée par le Haut-Commissariat au Plan.
Le taux des jeunes âgés de 15 à 24 ans qui ne travaillent pas, ne sont pas à l’école et ne suivent aucune formation (NEET) s’est élevé à 29,3 % en 2017, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Indicateur clé permettant d’appréhender le potentiel des jeunes sous valorisés et éligibles à des postes d’emploi, ce taux est de 13 % parmi les hommes et de 46 % chez les femmes, a précisé le HCP lors d’une rencontre mercredi à Rabat, consacrée aux principaux résultats relatifs aux nouvelles thématiques couvertes par l’enquête nationale sur l’emploi.
Par région, le taux des NEETs varie entre 20,6 % au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab (7,5 % parmi les hommes et 46,7 % chez les femmes) et 34,4 % au niveau de la région de l’Oriental (16,8 % parmi les hommes et 53,6 % chez les femmes), a relevé la même source.
L’enquête a fait également ressortir que les taux des NEETs, abstraction faite du milieu de résidence ou de la région, sont largement plus importants parmi les jeunes femmes que les jeunes hommes, indiquant que les écarts absolus les plus élevés entre ces derniers ont été relevés au niveau des régions de Drâa-Tafilalet (44 points), Béni Mellal-Khénifra (43,6 points) et de Marrakech-Safi (43,2 points d’écart).
En revanche, les écarts les plus faibles ont été observés au niveau de Casablanca-Settat (21,5 points) et de Laâyoune-Sakia El Hamra (22,8 points).
Par ailleurs, le HCP a fait remarquer qu’en 2017, le taux d’activité enregistré au niveau des régions de Dakhla-Oued Eddahab (71,9 %), de Casablanca-Settat (50,5 %), de Marrakech-Safi (48,4 %) et de Rabat- Salé-Kénitra (47,3 %) dépasse la moyenne nationale (46,7 %).
La participation de la population âgée de 15 ans et plus à l’activité a atteint, au niveau des autres régions, des taux inférieurs à la moyenne nationale particulièrement dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra où ce taux s’est établi à son niveau le plus bas (39,7 %), suivie de près de la région de Drâa-Tafilalet (40,2 %), a noté la même source.
En milieu urbain, le taux d’activité le plus élevé est relevé dans la région de Dakhla-Oued Eddahab (57,4 %), dépassant la moyenne urbaine de 15 points, suivie de la région de Casablanca-Settat (45,8 %), tandis que la région de Drâa-Tafilalet affiche le taux le plus faible (35,5 %), inférieur à la moyenne de 6,9 points.
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